Layla Moget, directrice du L.A.C. de Sigean, a été intéressé par mon travail de découpage. Elle y a perçut le potentiel pédagogique d'une pratique. Les pièces déjà réalisées s'orientent délibérément vers l'esthétisme et le formalisme.
Je fuis les systèmes et j'essaie de toujours me renouveler, quittes à prendre des impasses. Ma production n'est pas hiérarchisée ou encore organisée. Cependant, le temps me permet de constater que le geste n'est peut-être abouti.
Replacer la pratique de la découpe et la poser en
tant que savoir-faire transmissible me permet de
requestionner la pertinence de ces pièces
réalisées au regard de ce qui devient l'histoire d'un geste.




Si dés le départ, le processus de découpage a été le moteur conceptuel énonçant les enjeux ( planéité du matériau et sa transformation dans l'espace )Il me semble devoir clarifier ce geste pour s'intéresser à son apparition plus qu'aux résultats spectaculaires que j'ai pu proposer. Si de déploiement de la surface devient dessin dans l'espace, elle tend à s'éloigner du geste pour devenir pure image, c'est à dire une image arrivée là comme par magie alors que l'intérêt de ce processus est bien de laisser apparent le geste et en constitue une esthétique a par entière. Cette recherche me permettra de créer un parallèle avec celle effectué par les élèves afin que mon atelier devienne aussi l'espace symbolique